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mercredi 11 mars 2009

Le crash d´un avion de la Turkish Airlines à Schipol aux Pays Bas - Video SNS Walker´s 3.9

Salut Passengers !

Vol 1951 Turkish Airlines. Un Boeing 737-800 accidenté.
La Commission européenne n'a connaissance d'aucun problème avec les appareils de la compagnie aérienne Turkish Airlines, dont l'un des avions s'est écrasé sur l'aéroport néerlandais de Schiphol.

"La compagnie nationale turque n'a jamais figuré sur la liste noire de l'UE", selon un porte-parole du commissaire européen des transports, Antonio Tajani. En 2007, Turkish Airlines a même été élue dixième meilleure compagnie aérienne européenne.

La Commission européenne met à jour tous les trois mois la liste des compagnies aériennes dont les avions font l'objet d'une interdiction d'exploitation dans l'espace aérien européen. Les compagnies jugées dangereuses ne peuvent plus décoller ou atterrir dans les 27 Etats membres de l'Union. La liste noire compte pour l'instant 12 pages et reprend essentiellement des compagnies africaines et asiatiques.

Turkish Airlines vole vers quelque 25 destinations dans l'UE. Le dernier accident de cette compagnie remonte à janvier 2003 à Diyarbakir, à la frontière entre la Turquie et l'Irak. Un appareil s'était écrasé en raison d'un épais brouillard. 75 personnes avaient péri dans l'accident.
Source : (C.B. avec Belga)
Schiphol: les causes du crash
26.02.09 - 08:08 On ne sait toujours pas ce qui a causé le crash d'un avion de la compagnie Turkish Airlines hier à Amsterdam. Sur les 134 personnes à bord, neuf ont été tuées, dont le pilote et deux autres membres de l'équipage. L'appareil s'est écrasé à quelques centaines de mètres de la piste d'atterrissage de l'aéroport de Schiphol.

On dénombre également 80 blessés dont six sont dans un état très grave. Les autorités néerlandaises ont prévenu que l'identification des victimes prendra du temps.

Pour Dirk Visser, chef de la police locale : "L'expérience nous apprend que la liste mère des passagers, la liste de la compagnie aérienne, n'est pas toujours fiable à 100%. Cela doit donc d'abord être contrôlé. Ensuite, on a des données sur des personnes conduites à l'hôpital mais nous devons aussi les contrôler. Il y a en ce moment des équipes de recherches parties dans les hôpitaux pour vérifier personnellement si les personnes dont nous avons noté les noms, sont bien dans ces hôpitaux et si elles sont vivantes.

On a aussi des données qui nous viennent des centres d'accueil et ces personnes ont bougé vers les hôpitaux. Enfin (...) nous allons immédiatement interroger les proches des victimes pour voir s'ils ont eux-mêmes eu des contacts avec les victimes. Il faut le faire consciencieusement, tout doit être vérifié et tout cela prend du temps". Quant aux familles des victimes, elles sont arrivées jeudi soir à Amsterdam, en provenance d'Istanbul.
Des rescapés racontent
Des rescapés de l'accident ont raconté que l'appareil a brusquement chuté, comme s'il était pris dans une poche d'air. Il s'est donc écrasé dans un champ. Les enquêteurs ont déjà récupéré les boîtes noires. Mais là aussi le décodage des informations pourrait prendre du temps.
Et on est donc réduit, après ce crash, à faire des hypothèses.
L'hypothèse d'une erreur humaine d'abord. Mais le pilote, qui a péri dans l'accident, était, dit-on, un des plus expérimentés de Turkish Airlines. L'avion a-t-il rencontré des vents cisaillants ou un trou d'air ? C'est possible. Plusieurs rescapés, plusieurs témoins, parlent d'une chute subite et brutale. On a aussi parlé d'une panne de kérosène, une hypothèse qui semble peu probable. Il faudra aussi voir si les moteurs n'ont pas été défaillants. L'enquête ne fait que commencer.

Rien, en tout cas, ne laissait prévoir cet accident. L'aéroport de Schiphol est considéré comme sûr et la Turkish Airlines est une compagnie fiable. Elle ne figure pas sur la liste noire des compagnies dressées par l'Union européenne.

On peut déplorer le nombre de morts et de blessés mais le nombre de rescapés frise le miracle quand on voit l'état de la carlingue brisée en trois, un bilan qui pourrait s'expliquer par l'inertie et la faible vitesse de l'appareil, par le fait qu'il n'a pas pris feu, par le fait aussi qu'il a atterri dans un champ, sur un sol mou.

Source : (M.S. avec B. Hupin et A. Meeus)
Schiphol: une turbulence de sillage, selon des pilotes turcs
27.02.09 - 18:27 L'association des pilotes de ligne turcs a déclaré vendredi que l'avion turc qui s'est écrasé près de l'aéroport d'Amsterdam semblait avoir été victime d'un phénomène de turbulence de sillage, un violent courant aérien provoqué par un autre appareil.

La turbulence de sillage "semble la principale possibilité" pour expliquer l'accident survenu mercredi, qui a fait neuf morts, dont les trois pilotes, et plus de 80 blessés, a déclaré le président de l'association des pilotes turcs, Ali Ziya Yilmaz, au cours d'une conférence de presse télévisée.

Le terme "turbulence de sillage" désigne des tourbillons générés par un gros avion et qui peuvent gravement perturber la trajectoire d'un appareil venant derrière lui. Ces tourbillons peuvent persister pendant au moins deux minutes.

L'association turque a appris qu'un Boeing 757, type d'appareil connu pour produire "la plus dangereuse turbulence de sillage", avait atterri sur l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol deux minutes avant que le Boeing 737-800 de la compagnie Turkish Airlines ne s'écrase, a déclaré Ali Yilmaz.

L'avion turc s'est écrasé dans un champ à 3 kilomètres de l'aéroport, juste avant d'atteindre le début d'une piste d'atterrissage.

"A présent, nous demandons si la tour de contrôle a averti notre avion qu'un appareil qui produit une forte turbulence de sillage était devant lui. Ont-ils ménagé la distance nécessaire entre les deux avions? Quelle était la longueur de cette distance? ", a déclaré le président des pilotes turcs.

L'association turque a jugé peu plausible l'hypothèse, avancée par les autorités néerlandaises, d'une panne d'un des moteurs du Boeing 737-800. Les données de vol disponibles montrent une perte très rapide de vitesse et d'altitude, or "l'arrêt d'un moteur n'entraîne pas cela", a déclaré Ali Yilmaz.

Souce : (Belga)

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