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mardi 30 octobre 2007

Présidence du FMI : Entrevue avec Dominique Strauss-Khan - Video C. Picard 5.7


Salut Passagers!

Catherine Picard, candidate socialiste aux prochaines élections législatives dans la région parisienne a réalisé cette entrevue en vidéo le 19 Mai dernier avec le prochain président du FMI.
Dominique Strauss-Khan débutera son mandat de président du FMI le 1er novembre 2007.
A Paris, le nouveau directeur du Fonds monétaire international, qui ne sera officiellement en poste que le 1er Novembre, a cherché à rassurer les marchés, jugeant la croissance mondiale «solide».
«Le mandat qui m'a été proposé est de cinq ans et je n'ai rien d'autre à dire». En une phrase, Dominique Strauss-Kahn a expédié les journalistes qui l’assaillaient de questions politiques. Le nouveau directeur du FMI, qui prendra ses fonctions officielles le 1er novembre, a voulu donner à sa conférence de presse un ton résolument économique.
Il assure notamment que «les bases de la croissance mondiale sont aujourd'hui des bases solides», et que la crise des subprimes ne devrait pas avoir d' «effets dramatiques» sur cette croissance. La situation «est maintenant sous contrôle», même si DSK ne croit pas «qu'elle est résolue». «Tout ce qui devait être fait par les banques centrales a été fait», a ajouté le futur patron du FMI.
Quant aux réformes promises par DSK durant la campagne qui a précédé sa nomination, il a répété que les Européens et la Russie devraient abandonner une partie de leurs quotes-parts de vote lors de la réforme du Fonds. «Pour donner une plus grande représentation à certains pays, il faut que d'autres pays abandonnent une part de leur représentation» au sein du FMI, explique Strauss-Kahn, qui précise : «personne ne peut s'attendre que le pourcentage» de parts à redistribuer, «5% par exemple, vienne des Etats-Unis».
Autre cheval de bataille de DSK, la crise financière que traverse le FMI. Pour y remédier, il envisage notamment «de limiter la croissance des dépenses et peut-être d'organiser une réduction des dépenses», en posant la question de la réduction de la taille du Fonds. Quant à la vente d'une partie des réserves d'or du fonds, proposée par un rapport, elle «ne pose pas vraiment problème mais n'est pas la solution.

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